top of page

S’adapter pour rebondir


La crise sanitaire que nous traversons nous interroge sur des domaines qui jusqu’au mois de mars 2020 nous semblaient très évidents. Ainsi, comment faire vivre l’esprit d’équipe quand chacun est confiné chez soi? Comment continuer à progresser et apprendre sans se déplacer dans un lieu de formation ? Comment se comprendre quand on parle deux langues différentes et que les seuls outils sont un téléphone, ou au mieux un écran d’ordinateur ?

Le manque de relation nous a montré à quel point la vie sociale fait partie de notre équilibre et que cette rupture nous fait souffrir et ce, quel que soit notre âge ou notre condition.

La solidarité que nos salariés ont su développer entre eux est impressionnante. Cela tient au fait que depuis longtemps certains entretiennent des échanges avec leurs familles restées au pays. Ils savent partager par des vidéos, des messages, leur quotidien ou des moments forts. Parfois ils réalisent des démarches administratives à distance avec des instances de leurs pays.

Cela nous ouvre davantage les yeux sur leurs attitudes résilientes et il faut bien le dire, cela a joué en faveur de leur accompagnement : si l’échange par téléphone est laborieux, on pourra compenser en envoyant une photo d’un document, on utilisera un traducteur d’internet et on comptera sur les outils à notre disposition pour appuyer nos propos. Cela ajoute un grain de souplesse et d’autonomie dans les démarches !

Pendant le confinement, des vocations sont nées : Plusieurs ont choisi le domaine de la cuisine, un autre celui de l’électricité : ils ont profité de ce moment de repos forcé pour préparer de bons petits plats qu’ils nous partageaient (en photos dans les groupes d’échange !!!). D’autres en ont profité pour se lancer dans la réparation d’appareils électriques et électroniques, une autre a renoué avec la coiffure.

Contre toute prévision, ils ont rapidement pris cette nouvelle habitude d’utiliser des outils de formation à distance et cela les a encouragés à s’engager sur des parcours qualifiants. Ce choix d’entrer en formation leur permet de progresser dans l’usage de la langue française et de se diplômer. Leur entrée sur le marché du travail n’en sera que plus facile par la suite.

On constate que rebondir et faire face à de nouvelles situations pourtant inattendues sont des capacités que nos salariés ont souvent eues à mettre en application dans leur vie passée. Leur parcours a souvent été chaotique… mais ils rebondissent, déploient de l’énergie pour trouver des solutions.


Sylvie Cuendet


bottom of page