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L’ADDIP : des vidéos contre les préjugés


Aisha est une ancienne bénéficiaire de l’ADDIP. Titulaire d’une licence, elle commencera un Master en Ressources Humaines en septembre. Parce qu’elle a grandi en orphelinat en Roumanie, le parcours d’Aisha est atypique. Car dans ce pays, entre le poids des préjugés partagés par la majorité de la société roumaine et le manque d’accompagnement, un adolescent placé en orphelinat ne fera généralement pas d’études supérieures. La plupart resteront dépendants des services sociaux, et nombre d'entre eux basculeront dans la délinquance ou la prostitution. Mais depuis des années, en accompagnant les adolescents des orphelinats, l’ADDIP leur offre la possibilité de se construire une vie autonome et équilibrée. Tel est le cas d’Aisha. Aujourd’hui, Aisha veut aller plus loin avec l’ADDIP. Elle veut lutter contre les préjugés de la société roumaine et montrer qu’il est possible de s’en sortir, même en ayant grandi au sein d’un orphelinat, si l'on bénéficie de l’accompagnement nécessaire. C’est pourquoi, avec Madalina, la directrice de l’ADDIP, elle monte un projet de campagne sur internet. Le principe ? Faire témoigner​, par vidéos,​ d’anciens bénéficiaires de l’ADDIP, comme Cypri​a​n et Maria, que nous avons rencontrés à plusieurs reprises. Cette série de vidéos sera diffusée sur internet. Cette campagne se clôturera par un événement à Brasov* à Pâques : les participants pourront ​y rencontrer les personnes qui témoigneront sur les vidéos. L’ADDIP prévoit de travailler en partenariat avec les services de protection de l’enfance pour cet événement. Les objectifs de cette campagne, qui devrait commencer le 22 juillet, sont multiples. Il s’agit tout d’abord de montrer aux adolescents qu’ils peuvent rêver et avoir une meilleure vie. Il s’agit aussi de lutter contrer les idées préconçues, montrer que les jeunes des orphelinats peuvent être utiles à la société si des personnes s’engagent pour les accompagner et les entourer. En montrant les résultats de ces accompagnements, l’ADDIP espère que davantage de personnes vont s’impliquer dans cette cause, et multiplier ainsi les belles histoires de réussites. Avec l’espoir que cette campagne permettra de générer de nouveau partenariats, l’ADDIP montre ici qu’avec peu de choses on peut avoir un grand impact - en bien comme en mal. ​En effet le dernier objectif de cette campagne est de contrebalancer les vidéos visant à harceler un adolescent et le pousser jusqu’au suicide par des vidéos au message encourageant pour ces jeunes en difficulté. Cette campagne est l’un des exemples de la démarche de sensibilisation de l’ADDIP, qui complète leur travail auprès des jeunes. *ville roumaine où se trouve le siège de l’ADDIP

Photo : Madalina, directrice de l'ADDIP, à l'orphelinat où elle a grandi, et son professeur

qu'elle considère comme sa mentor. Un bel exemple d'accompagnement !

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