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Urgence Ukraine : aussi en Roumanie


Un poids-lourd est parti ce jeudi 24 mars de La Gerbe, merci à tous ceux qui y ont contribué par des dons en tant que particuliers ou des collectes de matériel par diverses mairies et associations.


Ce chargement ira pour nos partenaires en Roumanie : ceux de Bethel et Trambulina à Ploiesti et de la MEV à Brasov. Ils sont tous mobilisés pour accueillir des réfugiés d'Ukraine et/ou envoyer du matériel à la frontière.


Comme vous le voyez dans ces nouvelles de la MEV:


"Chaque jour, nous espérons la fin de la guerre, nous voulons tous une vie pacifique, sans pandémie ni guerre ni crise.

C’est une chance que l’univers assure son incontestable déroulement "après l’hiver vient le printemps, après les nuages suit le soleil". Au moins quelque chose de stable et de constant dans ce monde incertain. ici, le soleil est plus chaud aujourd’hui et les fleurs sont déjà très colorées.

L’Ukraine est et reste une zone de conflit. Qui pensait que cette guerre durerait si longtemps, qu’elle impliquerait tant de sacrifices humains et tant de destructions ?

Les frontières de la Roumanie ont été franchies par plus de 800000 réfugiés, mère, enfants, adolescents et personnes âgées, principalement. Ils sauvent leur vie, et c’est déjà beaucoup quand vous devinez combien de morts et de cadavres dans les rues ukrainiennes. Malheureusement, il y a des enfants parmi ces décédés. Mais la vie suit son cours.

Hier, on a vidé notre magasin de vêtements parce que les réfugiés n’ont rien à se mettre. Les pantalons, les chemises, les vestes, les chaussures sont très demandés. Notre centre de Brasov est plein. Des jeunes Ukrainiens, des sportifs qui n’ont plus de maison, restent avec nous. Quand ils sont partis de chez eux, ils ne savaient pas qu’ils n'y retourneraient pas. Certains ont des nouvelles de leurs familles, d’autres pas. Le groupe de hockey est composé de 19 athlètes âgés de 15 à 18 ans et quelques uns de leurs proches qui se sont retrouvés. Il y a plus de 40 personnes qui habitent dans la salle commune. On a improvisé très vite : cuisine, douche, salle à manger et salon. Ce n’était pas facile, mais avec l’aide de Dieu et des hommes, les réfugiés peuvent vivre tranquillement ici. En plus des jeunes du club de sport, d’autres personnes sont arrivées, certains essayant de trouver du travail. D’autres espèrent bientôt retourner dans leur pays, même s’ils ne savent pas s’ils trouveront encore leur logement. Il y a aussi ceux qui préfèrent la Pologne ou plutôt les pays slaves à cause des similitudes linguistiques.

D’autres veulent aller à l’ouest, il y a de meilleures opportunités de travail. Nous essayons d’aider les gens et de les accompagner dans leurs décisions. Il y a 50 personnes dans notre centre de Brasov. Ils doivent aussi avoir un peu d’intimité, et c’est pourquoi nous construisons des murs provisoires, principalement à partir de panneaux. Les gens de l'église viennent souvent pour aider à cuisiner, laver, etc. Aujourd'hui nous avons dû trouver en urgence deux autres lave-linges. Nous devons installer en urgence encore 2 nouvelles douches et toilettes, car les deux douches et les quatre toilettes sont occupées en permanence.

Les jeunes font du sport dans la salle de l'église et s'y s’entraînent régulièrement. Ils sont entraînés par un vrai coach, ce qui leur permet de se détendre plus facilement et de décompresser.

Les deux centres de Botosani hébergent jusqu’à présent plus ou moins 60 réfugiés. En ce moment, le nombre des nouvelles arrivées baisse un peu. Le collaborateur Aurel raconte qu'une petite fille (3 ans) a pleuré dans une salle où 30 personnes voulaient dormir jusqu’à ce qu’Aurel appelle l’ambulance. La petite fille est venue à l’hôpital et c’est seulement après qu’on a découvert qu'elle avait en fait la main cassée, elle a souffert pendant des jours. Il y a beaucoup d’histoires comme ça...

Aurel part régulièrement à la frontière et rassemble les Ukrainiens et les amène dans nos lieux. Ils y seront bien soignés, grâce à votre amitié et à votre soutien.

Encore merci pour ce soutien!"

Marta Oprita

MEV, Brasov, Roumanie


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