top of page

Barbara, bénévole depuis 1 an et demi

Petite dernière d’une famille de 7 enfants, j’ai été plutôt gâtée par ma famille et par la vie. J’ai traversé comme tout un chacun des périodes un peu sombres mais toujours bien entourée, j’ai surmonté les épreuves et continué à aller de l’avant.

Avec Bertrand, mon mari, nous avons fondé une belle famille : 4 enfants, 5 petits enfants (bientôt 6). Nous avons eu la chance de travailler ensemble et j’ai toujours pu concilier facilement l’éducation des enfants, les engagements à l’école ou à la paroisse et le travail.

Quand j’ai eu 40 ans (il y a quelques années déjà), je me suis dit que la vie passait à toute vitesse et que je devais mettre les bouchées doubles pour combler les vides que j’avais laissés s’installer. Continuant à travailler mais les enfants grandissant, profitant de temps libre, je me suis rapprochée des « restos du cœur » où j’ai apporté un peu d’aide 2 ou 3 fois par semaine pendant 6 ou 7 saisons. Je venais de temps à autres à La Gerbe déposer des vêtements et faire des provisions au commerce équitable, et j’avais quelque part dans ma tête l’envie de venir un jour aider, mais je ne savais pas bien comment.

Quand j’ai décidé de ne plus aller aux Restos du cœur pour différentes raisons, j’ai voulu prendre du temps pour réfléchir avant de m’engager ailleurs. Un ami prêtre m’a proposé de rejoindre l’équipe d’aumônerie à la prison de Bois d’Arcy, mais, après avoir rencontré la responsable de l’aumônerie et assisté à une messe qui m’a fortement émue et impressionnée, j’ai eu peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir écouter, de ne pas savoir quoi dire.

J’ai pris un engagement plus léger à Paris au foyer-restaurant de la Madeleine et tous les jeudis je sers le repas à des personnes qui viennent de tous horizons, occasion de rencontres et de partage.

Lors de la vente de la maison de mes beaux-parents, de lits et divers objets à débarrasser, je me souviens de La Gerbe. Encore un laps de temps … et me voilà bénévole ici depuis plusieurs mois.

J’y viens avec beaucoup de plaisir. J’apprécie l’esprit qui y règne, je m’y sens comme dans une nouvelle famille ; il y a une ambiance spéciale, on y rencontre des personnes motivées et motivantes et puis La Gerbe, c’est « addictif » : plus on y va, plus on a envie d’y aller ; il y a tant à faire, on donne un peu et on reçoit beaucoup : des sourires, des mots gentils …

En accomplissant ces petites tâches, je pense à une citation d’un vieux sage chinois, Lao Tseu: « faire l’impossible… considérer le petit comme important, faire beaucoup de peu…, prévoir la difficulté quand c’est encore facile, faire de grandes choses pendant qu’elles sont encore petites». Si les gens savaient cela, que de bénévoles viendraient nous rejoindre!

Un grand merci à tous pour ce que vous êtes !

Barbara

bottom of page